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Indifféremment baptisé « chou de Chine », « chou Shanghaï » ou « bok choy », le chou pak choï se distingue des autres crucifères par ses longues feuilles élancées groupées en botte, rappelant quelque peu la blette. Cultivé depuis des millénaires, ce petit cousin du chou chinois commence à se démocratiser sur les étals français. Comment cuisiner le pak choï ? Nos idées-recettes
Manger le pak choï cru
Comme tous les autres choux, le pak choï peut très bien se consommer cru. On profite ainsi pleinement de sa vaste panoplie de vitamines et minéraux (vitamines A et K, calcium, fer, potassium…) et surtout de sa fragile vitamine C, peu résistante à la chaleur. Il suffit pour ce faire de l’émincer finement et de l’assaisonner par exemple avec une vinaigrette à l’asiatique combinant huile de sésame et vinaigre de riz. Avec quelques dés de tofu croustillants marinés à la sauce soja, des oignons et des graines de sésame, on obtient une salade veggie aussi dépaysante que nutritive.
Cuisiner le pak choi au wok
Du fait de ses origines, le pak choï se prédestine naturellement à l’exercice du wok. Après l’avoir soigneusement lavé et effeuillé, on fait d’abord sauter ses tiges, plus croquantes et fibreuses, avant de faire tomber les feuilles.
Pour rehausser sa saveur douce et finement sucrée, on joue avec les autres légumes (shiitakés, bâtonnets de carottes, lanières de poivrons), les condiments (sauce soja, mirin, gingembre, miel, huile de sésame ou d’arachide…), les graines et oléagineux (cacahuètes, sésame…) et/ou les protéines animales (émincé de poulet, crevettes…).
S’il apprécie la compagnie, il excelle aussi en garniture solo d’un pavé de saumon ou d’un filet mignon de porc. Et si on ne possède pas de wok à la maison, on se contente d’une poêle ou d’une sauteuse.